Pep’eau

Notre rapport à l’infrastructure publique est très souvent liée à des besoins qui ne sont pas définis par les utilisateur·rice·x·s. A travers une proposition d’un lieu de rencontre inédit, le projet PEP’EAU questionne les qualités spatiales et climatiques que pourraient offrir de nouvelles infrastructures publiques ou de nouveaux communs. Notre proposition vient d’une réflexion autour des espaces publics contemporains qui – nous l’avons vu lors de récents étés –doivent pouvoir offrir de plus en plus de fraîcheur. A travers une démarche expérimentale, hybride et collective, nous concevons PEP’EAU comme un manifeste pour les espaces publics de demain.

Un potager suspendu sur le Léman

En plus de sa qualité climatique, PEP’EAU a l’ambition de créer de nouveaux imaginaires d’espaces publics, d’inventer de nouvelles typologies pour permettre de nouveaux récits. L’installation sur les rives du lac est une potentielle réponse au paysage productif de demain. Un paysage hybride qui superpose les besoins en équipements publics et les besoins de production de denrées alimentaires dans une approche durable et de circuit-court, dans une idée d’agriculture urbaine. Se basant sur les principes de la permaculture, le projet met en place une large canopée de plantes comestibles qui agit à la fois comme un rafraîchisseur naturel de l’air ambiant (par l’évapotranspiration des feuilles) mais qui est également pensé comme un véritable « potager suspendu ».