Marly-Matran

Les profils des différents ouvrages s’avèrent être relativement linéaires, basses dans leur gabarit et très horizontales. Ces empreintes fines se cachent dans le talus et restent visuellement sous la limite des hauteurs de toiture des bâtiments environnants. Le concept d’intégration prend son origine sur le premier ouvrage analysé, qui est le mur des Fontanettes. Son implantation oblige un défrichage conséquent de la forêt existante sur le talus amont. Cette foret propose un rythme très saccadée de troncs. Lorsqu’on emprunte la rue de Chésales en voiture actuellement, et qu’on oriente son regard en direction de cette forêt, elle reste abondante dans sa partie haute. Mais se révèle de façon tramée entre les corps des halles industrielles. La limite du défrichage sera surement plus haut que le point le plus haut des corps de bâtiment, on perdrait donc cette vue vers la verdure entre les bâtiments. L’idée est d’utiliser le profil en long du mur des Fontanettes comme empreinte d’une forêt disparaissante. Son ryhtme est rappelé par une trame de cannelures verticales sur toute la longueur. De cette façon, les cannelures émergent du sol, et continuent à monter jsuqu’a la partie supérieure et donc la hauteur maximale du mur. Cette verticalité permet d’unifier l’ouvrage, et recréer un lien entre la partie basse et haute de la forêt.

La seule interruption à lieu sur l’effective zone utile des véhicules, environ située au milieu du profil en long. Il viendra construit un accotement et une glissière, et interompra à ce moment seulement cette verticalité. L’ouvrage se divise ici en partie Aval et Amont. A l’image de la corniche de Marseille, le mur sert de rupture entre deux mondes: dans la partie basse, la mer qui vient s’y écraser, dans la partie haute, la topographie qui se développe. Entre deux, une ligne horizontale continue.

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MUR

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